L'été la nuit
« Il venait de se passer tant de choses bizarres, qu’elle en
arrivait à penser que fort peu de choses étaient vraiment
impossible » Lewis Caroll
L’été, la nuit les bruits sont en fête
tout est sens dessus dessous
sons de nature
bouillon de culture
chacun selon ses goûts
Que l’on rêve culs par dessus têtes
de simples pardessus de longs froufrous
sous la tente tous les sons tombent sur nous
La rêve partie au loin se poursuit
je reprendrais bien un peu de shit
enfin, ferme les yeux, hiératique
Je veux revoir un peu de ma beurette
le mot devient poétique, obligé
lorsqu’elle
retourne au bled chaque été
Après m’être tripatouillé minette
tranquillement caressé sans filtre
l’oiseau migrateur est-il libre
ou comme un pendule programmé ?
Je vois dans la tente des palaces marbrés
plein de rafraichissements, pics à glaces
pauvre saisonnière avinée
rêve de soulever les masses
Je reprends les gestes machinaux
toute la journée exécutés
puis rêve plongée tubas coraux
avec ma beurette amourachée
La rêve partie au loin pour durer
la voilà qui monte dans les tours
la nuit déjà bien avancée
je révise ses contours
Sur ses grands chevaux elle continue
je transpire à grosse goutte
d’ascenseur en échafauds
recollectionne mes doutes
Un continent
Jusqu’au matin honni
en rêvasseries semi-conscientes
le gloubi-boulga se poursuit
Je marche dans la fiente
j’ai fini ma barrette
reprends la cueillette
des endives
Finalement,
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Défi proposé par Laurence Délis, pour l'agenda ironique de juin
Consignes :
« Il venait de se passer tant de choses bizarres, qu’elle en arrivait à penser que fort peu de choses étaient vraiment impossibles » Lewis Carroll
Pour l’agenda ironique de juin, l’impossible devient possible ! A partir de la citation de Lewis Carroll et des illustrations de gravures de M.C. Escher proposées, imaginez que l’impossible devienne possible.
Petite contrainte supplémentaire : il faudra débuter votre récit avec
la phrase d’ E Allan Poe : « L’été, la nuit les bruits sont en fête »
et le terminer avec celle de Lewis Carroll (encore lui!) :
« Finalement, j’ai rencontré une brouette, et j’ai pensé qu’elle me
prêterait une oreille attentive. »
https://palettedexpressions.wordpress.com/2020/06/02/agenda-ironique-de-juin/
Excellent ! Chez toi, l’été la nuit, les sens prennent tous leurs sens... Maintenant je le sais l’impossible est possible.
RépondreSupprimerJe me demande toutefois si la cueillette des endives aura le même effet :)
Merci beaucoup pour ta participation Emmanuel
Bonsoir Emmanuel. Tu es le second choisi pour héberger l'agenda au mois de juillet Comme le premier se désiste, serais-tu partant pour animer cet agenda ironique ?
RépondreSupprimerDans l'attente de ton retour, si possible sur mon blog.